Comment bien gérer son argent

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Je vous présente ici ma façon de gérer l’argent au jour le jour. Cela fait désormais plusieurs mois que j’applique cette méthode, et je dois dire qu’elle me convient parfaitement. Peut-être y trouverez vous aussi quelques points de réflexion susceptible de vous aider dans la gestion de vos revenus.

Lorsque l’on gagne suffisamment d’argent, que l’on est propriétaire de sa demeure, que l’on a un travail fixe, on a un peu tendance à ne plus faire attention, et lâcher la gestion quotidienne de ses revenus. C’est une grave erreur car cela peut engendrer de mauvaises habitudes de dépenses et aussi déséquilibrer un budget familial: agios, absence d’épargne, crédit, etc.

Il arrive un moment où il faut mettre en place un suivi régulier pour pouvoir se rendre compte dans quelle situation on se trouve: suis-je trop dépensier(E), puis-je épargner, pourquoi suis-je toujours à découvert, etc. Après avoir analysé ce qui rentre et qui sort, on peut avoir d’agréables surprises, comme de bien mauvaises d’ailleurs.

Je dois dire que je suis dans le cadre d’une gestion « père de famille »: les choses ne se font pas de la même façon lorsqu’on a la quarantaine que lorsque l’on est un jeune loup célibataire, plein d’espoirs et avec certainement moins de contraintes. Je ne cherche pas à m’enrichir mais simplement à optimiser ce qui rentre et ce qui sort. Ce n’est donc pas avec cet article que vous apprendrez à devenir riche grâce à vos revenus. Mais qui sait, les petits ruisseaux font souvent les grandes rivières.

J’ai monté ce système pour plusieurs raisons:

– Lutter contre cette angoisse qui survient régulièrement: se connecter sur son agence en ligne pour y examiner son compte en banque.
– Tenter de trouver une parade contre les achats compulsifs.
– Ne plus avoir à débourser des sommes colossales toujours au même moment, à savoir après les vacances.
– Refaire une épargne après un déménagement et un douloureux crédit relais de près de deux ans
– Avoir plus de visibilité sur le budget familial.
– Financer plus facilement certaines dépenses.

Les moyens

J’utilise un simple tableau Excel mensuel: un pour le mois d’octobre, un pour le mois de novembre, etc. Tous les 15 jours, je me connecte sur ma banque pour y récupérer un extrait de mon relevé au format CSV. Ces données sont ensuite incorporées dans un onglet de mon tableau mensuel. J’ai déjà résolu un premier problème, celui de cette angoisse à l’ouverture du compte. C’est même l’effet inverse qui se produit quand je me rend compte que mois après mois, la situation s’améliore et que je peux mettre de l’argent de côté. Il faut en moyenne une heure de travail pour cette étape, ce qui est un bon investissement, je trouve.

Les dépenses

Il existe deux types de dépenses: les régulières, celles qui reviennent tous les mois et les irrégulières, celles qui reviennent de temps en temps. Les régulières sont des dépenses chroniques sur lesquelles il est difficile d’influer dans la gestion du budget: facture de téléphone, Internet, frais de nounou, crédit de la maison, etc. Quand je dis que l’on ne peut influer sur ces dépenses, je dis que peu importe leur montant, il faut les payer tous les mois. Leur montant est un autre débat. Les irrégulières sont les dépenses qui reviennent de temps en temps, moins d’une fois par mois: électricité, eau, gaz, impôts, assurances, régie immobilière, etc. C’est sur ce genre de dépense que l’on va pouvoir agir dans la gestion du budget.

Les lignes budgétaires

Le budget se fait en début de mois généralement en même temps que la clôture du mois précédent. On y crée des lignes budgétaires par activité avec une estimation, un total, le reliquat et les relevés. Voici un exemple:

Budget Reste Total Payé
Courses 700 -84,07 784,07 17,24 13,82 125,23 142,73 50 45,07
Thibaut divers 120 14,6 105,4 20 30 55,4
Essence 60 29,6 30,4 30,04
Téléphone 92 -0,15 92,15 38 44,25 9,9
Crédit maison 1050 0 1050 1050
Mlle Pagasa 350 134,77 215,23 96 258,5 -139,7
Mlle Pagasa Livret A 20 0 20 20

Le budget correspond à l’enveloppe que j’ai allouée pour l’activité: courses, essence, téléphone/internet, crédit de la maison, etc. Le  total est la somme des relevés de la colonne « Payé ». Il s’agit en fait des informations que je récupère dans le fichier CSV de la banque. Pour chaque relevé, je l’impute sur une ligne budgétaire: un plein au supermarché va dans la ligne « Course », les factures de téléphone dans « Téléphone », la nounou de Mlle Pagasa (ma fille), sa cantine et garderie dans « Mlle Pagasa », etc. La ligne « Thibaut divers » représente tout ce qui est personnel et qui ne peut pas être imputé dans la ligne « Courses »: mon repas de midi, un journal, du cash, une coupe de cheveux, une visite médicale, etc.

Il est important de bien planifier ces dépenses et de créer une ligne supplémentaire le cas échéant. Si par exemple, vous partez en week-end, insérez une nouvelle ligne « Week-end » et imputez-y toutes les dépenses que vous ferez au cours de ce week-end.

La lecture des relevés bancaires ne présente généralement pas d’équivoque et est suffisamment explicite pour choisir facilement sa ligne; il faut juste se méfier des chèques qui sont souvent dépourvus d’informations. Le mieux dans ce cas là est de les inscrire en bleu directement au moment du paiement dans une des lignes. Lors du relevé, il suffit de changer la couleur du montant pour indiquer que le chèque a bien été encaissé. Le reste est tout simplement le budget alloué moins le total des relevés.

Dans cet exemple, on y voit que j’ai alloué un budget de 700€ de courses et qu’il est légèrement déficitaire de 84,07€ car nous avons un peu trop dépensé. La ligne essence est positive avec un excédent de 29,6€. Observez attentivement la ligne  « Mlle Pagasa »: il y a un chiffre négatif. Cela signifie que nous n’avons pas affaire à une dépense mais à un revenu. Il s’agit ici en fait d’un remboursement de la CAF. Les revenus, à l’exception des salaires sont toujours représentés par un chiffre négatif, ils viennent alléger une ligne budgétaire. Les revenus peuvent venir de sources diverses: remboursements de la sécurité sociale, de la mutuelle, d’amis qui vous doivent de l’argent, cadeaux, erreur de la banque en votre faveur, etc.

Dans la suite de l’article, nous verrons aussi que les revenus peuvent venir des provisions et des amortissements qui sont des composantes importantes de la gestion de mon budget.

En fin de mois, il suffit de prendre les salaires familiaux et d’y retrancher toutes les dépenses. Vous avez alors ce que l’on appelle le résultat positif, le bénéfice ou le résultat négatif, la perte. L’avantage des lignes budgétaires est que vous pouvez rapidement vous rendre compte de ce qui pose ou ne pose pas problème dans votre gestion: vous identifiez là où ça coince. Pour ma part, je transfert systématiquement le bénéfice sur mon livret A car il est inutile de laisser de l’argent dormir sur un compte courant. En cas de perte, c’est toujours mon livret A qui vient éponger le compte courant. En fait, ce raisonnement revient à résoudre la difficile question suivante: est-ce que je préfère toucher 1,75% d’intérêts ou payer des agios ?

Les achats compulsifs

C’est grâce à la mise en place des lignes budgétaires que j’ai pratiquement pu résoudre le problème des achats compulsifs. Ce n’est pas moi qui ait ce problème mais Mme Pagasa, ma femme. Cette dernière fait partie de ces nombreuses personnes qui considèrent qu’il est illogique de rentrer dans un magasin sans y acheter quelque chose. Les samedi après-midi passés dans un centre commercial peuvent alors rapidement se transformer en un véritable désastre. Et puis il y a les railleries du style: « pourquoi ne change-t-on pas le frigo, le bureau ? pourquoi ne va-t-on pas à Venise cette année ? » Si vous répondez que son dernier passage à la Part Dieu a généré 400€ de dépenses, elle risque de vous répondre que c’est de votre faute, parce que vous ne gagnez pas assez.

Il faut alors user de stratégie pour qu’elle se rende compte qu’un budget familial de trois personnes ne se limite pas à l’achat de ce magnifique ensemble vert qui rendra jalouse les copines à coup sûr: il y a beaucoup d’autres problématiques financières à gérer.

J’ai commencé à expliquer calmement que je voulais rationaliser les dépenses et bien séparer les rôles: qui s’occupe de quoi ? Bien entendu, j’ai évité de dire qu’elle dépensait trop: inutile, trop risqué, perte de temps, fatigue, maux de tête assurés, et puis je savais déjà pertinemment l’issue de mon stratagème.

J’ai donc créé mes petites lignes budgétaires et répartis les dépenses entre nous deux avec des enveloppes bien séparées: à moi les grosses dépenses (impôts, crédit, assurance, électricité, etc.), Mlle Pagasa et à elle les courses. J’ai même été jusqu’à faire une concession en acceptant de prendre à ma charge son téléphone. Par contre, ses lignes budgétaires sont bien entendu déduites de son propre salaire, avec la même impitoyable logique que celle que je m’astreint: en cas de perte, celle-ci sont épongées par le livret A. Si tel n’est pas le cas, cela signifie qu’elle puise directement sur mes propres lignes budgétaires, qu’elle peut empêcher notre fille d’aller à la cantine, mettre en danger le remboursement de notre maison, etc. Après quelques discussions, elle a trouvé cela juste et a donc accepté cette façon de fonctionner. Voici donc un extrait de nos lignes budgétaires:

Budget Reste Total Payé
Mme Pagasa
Courses 700 50,8 649,2 15,24 130,82 14,23 123,73 55 46,09
Divers 350 -650 1043 200 88,9 123 76,2 56 199,9
Paris 250 -50 150 150
Thibaut
Divers 120 19,5 100,5 20 30 35,5 15
Essence 60 15 45 45
Téléphone 92 24,1 67,9 30 28 9,9
Crédit maison 1050 0 1050 1050
Mlle Pagasa 350 49,7 300,3 120 320 -139,7
Mlle Pagasa Livret A 20 0 20 20


Le premier mois, le détail de sa ligne « Divers » a été particulièrement croustillant. Cette activité, je le rappelle, est tout ce qui est personnel et ne peut être imputée à la ligne « Courses » qui représente essentiellement les achats alimentaires ou pour la maison. Vous noterez également que je lui ai crée pour la circonstance une ligne « Paris » pour une visite qu’elle a faite chez une de ses amies.

Évidement en fin de mois, Mme Pagasa s’est retrouvée en déficit total. J’ai donc épongé sa dette en puisant directement sur son livret A; nous étions d’accord sur le sujet: ce n’est pas à moi et même d’une certaine façon à ma fille de financer ses écarts.

Moi, je n’ai rien dit de particulier, si ce n’est que chacun a son mode de vie bien à lui et qu’il y a des personnes qui préfèrent tout dépenser leur argent plutôt que de le mettre de côté. Comme je l’ai dit, la seule chose que je n’accepte pas, c’est de mettre en danger mon propre budget.

Toutes les deux semaines, lorsque je fais mes comptes, je lui imprime un état. De cette façon, elle voit où elle en est et aussi perçoit ce que je dois sortir, car j’écris les gros montants en rouge et gras. Je pense qu’elle commence à évoluer car après plusieurs mois de déficit et son livret A qui n’en finissait pas de chuter, cela fait maintenant deux mois d’affilée qu’elle finit en positive. On dirait même qu’elle en est satisfaite; de plus, elle me parle désormais assez différemment de l’argent, ce n’est plus un sujet de dispute. Je l’ai même surpris à parler de budget avec l’une de ses amies.  Pourvu que cela dure !

Les provisions

Un petit peu plus haut, je vous ai parlé des dépenses irrégulières, ces sommes souvent importantes qu’il faut sortir de temps en temps, de préférence quand vous avez les poches vides après un séjour d’un mois au Bahamas.

Pour contourner ce problème, j’applique une méthode toute simple qui consiste à provisionner une petite somme tous les mois en vue d’alléger la facture du montant final. Je lisse ainsi au cours des mois mes grosses dépenses. On pourrait se dire qu’il suffit de mettre de côté tous les mois, une somme fixe, 250€ par exemple et ne pas se casser la tête. En réalité, le montant à provisionner doit être plus précis et calculé afin d’optimiser au mieux le budget: 250€, c’est peut-être trop mais peut-être aussi pas assez.

Prenons un exemple tout simple: les factures d’électricité qui arrivent chez moi tous les deux-trois mois. Je commence par noter les montants sur une période d’un an. J’ai ainsi la somme totale à payer sur toute l’année. De là, je peux calculer précisément ce que je dois mettre de côté tous les mois. Voici ce tableau:

Mois Électricité
Montant Provision Utilisé
Janvier 110,09
Février 401,76 110,09 220,18
Mars 110,09
Avril 110,09
Mai 457,45 110,09 330,27
Juin 110,09
Juillet 110,09
Aout 246,56 110,09 246,56
Septembre 110,09
Octobre 110,09
Novembre 215,87 110,09 215,87
Décembre 110,09
Total 1321,08 1321,08 792,68


Sur l’année dernière, j’ai payé 1321,08€ d’électricité. Je dois donc provisionner chaque mois 110,09€ (1321,08/12). Cette somme est versée directement sur le livret A, de sorte qu’elle puisse faire un minimum d’intérêts (1,75% à ce jour). Lorsque la facture arrive, il suffit de virer la provision du livret A vers le compte courant pour équilibrer le compte. Dans mon tableau de bord, cette provision est donc négative, car elle est considérée comme un « revenu » et elle vient équilibrer mon budget.

Vous noterez qu’au mois de février, je n’ai versé que 220,18€ de provisions (110,09*2). C’est tout simplement parce qu’il s’agissait de la première année et que je ne bénéficiais pas de provision datant de l’année précédente.

En fin d’année, s’il reste de la provision, il y a deux choix possible: soit on l’incorpore au calcul de la provision mensuelle en payant donc un peu moins chaque mois; soit on la met de côté pour autre chose, ce que je déconseille: les prix ayant tendance à toujours augmenté, on a souvent besoin d’une provision. De toutes les manières, placée sur votre livret A, la provision vous rapporte toujours un petit quelque chose.

On peut provisionner toute les dépenses irrégulières: toutes celles qui ont un rapport avec l’énergie, comme l’électricité, l’eau, le gaz, le fioul ou encore le bois; d’autres plus douloureuses, comme les  assurances, les taxes d’habitations et foncières, les impôts sur le revenu. Pour cette dernière catégorie, je ne vois plus trop l’intérêt d’être mensualisé: le fait de provisionner rapporte plus d’argent.

D’autres provisions assez inattendues, mais qui s’y prêtent parfaitement bien: les cadeaux de Noël, les vêtements durant les soldes, le coiffeur de Mme Pagasa lorsqu’elle se fait refaire sa couleur une fois par an (cher !)

J’ai même une provision pour les imprévus: un PV pour excès de vitesse (92KM/H au lieu de 90KM/h), un déplacement subi à Maubeuge pour aller voir l’oncle Archibald tombé gravement malade, etc. De cette manière, je ne suis pratiquement jamais pris au dépourvu.

Quand on commence à provisionner, les débuts sont un peu difficile; mais après quelques mois, on réalise toute la puissance du système, le lissage des grosses dépenses fait des merveilles et en plus vous rapporte  de l’argent ; les mois compliqués, vous risquez même d’avoir d’agréables surprises. Cette année, j’ai terminé le terrible mois de septembre avec 400€ de bénéfices, du jamais vu !

Les amortissements

Les amortissements sont généralement utilisés par les entreprises et jamais par les particuliers. C’est fort dommage car l’amortissement est une méthode simple qui permet de financer facilement des achats programmés ainsi que de les rentabiliser.

Dans un ménage, je considère qu’un bien ou un service peut être amorti à partir du moment où il présente une utilité à la cellule familiale. C’est le cas par exemple de tout l’électroménager, tout ce qui a attrait à la voiture, à la maison, le mobilier, certains logiciels utilitaires, des services d’artisans ou techniques. Mais il faut bien avouer que cette conception est assez personnelle et peut beaucoup varier d’une personne à l’autre.

Derrière l’amortissement familial, il y a deux idées:
– savoir si le bien ou le produit a été rentabilisé au fil des mois voir des années,
– se créer un fond de roulement pour acquérir de nouveaux biens ou payer un service.

On va supposer que j’ai fait nettoyer mon toit par un artisan, au mois d’avril dernier. Cette prestation m’a été facturée 400€. Le nettoyage est un service que je choisis d’amortir sur un an. Au mois d’août de cette même année, mon aspirateur est tombé en panne, et j’ai du en racheter un pour la somme de 100€. Je décide aussi qu’il doit être amorti sur un an.

Voici le tableau des amortissements:

Mois Amortissements
Montant Dotations Utilisé
Janvier
Février
Mars
Avril 400
Mai 34
Juin 34
Juillet 34
Aout 100 34 100
Septembre 43
Octobre 43
Novembre 43
Décembre 43
Total 500 208


Le début de l’amortissement commence début mai, soit un mois après l’achat du service de nettoyage. Je m’engage donc à verser sur le livret A chaque mois pendant un an, la somme de 34€. Arrive le mois d’aout, et mon aspirateur qui tombe en panne. A ce stade, j’ai déjà un amortissement de 34*4 = 136€. J’utilise donc 100€ pour couvrir le remplacement de l’aspirateur en faisant un virement du livret A vers le compte courant. Tout comme les provisions, cette somme apparait en négatif dans mon tableau de bord et vient couvrir la dépense.

Au mois de septembre, je décide d’amortir également l’aspirateur sur une durée d’un an. Mon amortissement mensuel se monte donc à 9€ (Arrondi de 100 / 12) qui viennent s’ajouter à mes 34€. En fin d’année, je me retrouve donc avec un amortissement total de 308€ auxquels il faut retirer les 100€ utilisés lors de l’achat de l’aspirateur. J’ai donc un budget disponible de 208€ pour un quelconque achat ou service à venir.

La durée des amortissements est variable selon le montant; il faut définir une période en fonction de ce que l’on peut donner par mois, mais aussi imaginer les éventuels achats ou services à venir. Pour ma part, j’estime que jusqu’à 500€, l’amortissement est largement supportable sur une durée d’un an. Au delà, il faut amortir sur 2, 3, ou 5 années. En dessous de 100€, il est aussi judicieux de réduire les « mensualités ».

L’entretien de la voiture se prête bien aux amortissements: rapidement, vous disposez d’un fond de roulement qui vous permet d’être à l’aise sur vos vidanges, révisions, réparations, etc.

Pour ma part, je vais même jusqu’à amortir des logiciels pratiques et pas chers, comme Scrapebox par exemple :)

Conclusion

Je vous ai ici présenté ma façon de gérer l’argent au jour le jour: un relevé avec des lignes budgétaires, un peu comme dans une entreprise, des provisions pour lisser les grosses dépenses et aussi utiliser un peu mieux le livret A, des amortissements pour pouvoir acheter plus sereinement des biens ou faire face à d’autres types de dépense. Cette méthode me convient parfaitement: elle m’a permis de résoudre beaucoup de problèmes et de mieux optimiser ce qui rentre et ce qui sort du portefeuille familial. Vous y trouverez sans doute quelques pistes pour gagner un peu plus de sérénité dans ce qui doit cesser d’être un problème quotidien.

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