Il y a maintenant plusieurs mois, j’ai fait comme 14 millions de Français: je suis allé voir ce petit bijou du cinéma appelé AVATAR. Ce que je retiens de ce film, c’est avant tout sa beauté, sa poésie mais aussi les 10€ de place + les 2€ de 3D + le 1€ de lunettes ainsi que les 2,5€ de parking, soit 28,5€ à deux. Il faudra que j’essaye de faire passer cette soirée en note de frais.
A contrario, il y a plus de 15 ans, je me rappelle avoir été au cinéma de General Santos City dans une salle tout à fait correcte où j’ai payé la modique somme de 12 pesos (soit 20 centimes maintenant).
On comprend parfois que certains soient tentés par le côté obscur de l’Internet et sombre dans le piratage, au risque d’avoir à subir les foudres des ayatollahs de l’industrie cinématographique, comme la MPAA ou encore la RIAA.
A ce sujet, ces deux organisations américaines viennent de présenter leur plan au tout nouvel Office de la Propriété Intellectuelle, l’équivalent de notre INPI Française au travers de cinq propositions phares dont elles demandent la mise en place par l’administration Américaine:
– La possibilité d’installer des Spywares sur les ordinateurs particuliers capables de détecter des médias contrefaits et aussi de pouvoir les effacer.
– Installer un dispositif de filtrage sur toutes les connexions Internet afin d’interdire tout transfert de médias contrefaits.
– Autoriser la fouille des lecteurs MP3/DIVX, portables, notebooks et clés/disques USB.
– Faire pression sur les autres pays afin qu’ils puissent mettre en place les mêmes directives de contrôle.
– Faire en sorte que toutes les agences fédérales (FBI et ministère de l’intérieur compris) puissent effectuer d’elles même les contrôles.
A ce niveau là, j’hésite entre deux explications: Le désespoir ou la science-fiction !