J’ai déjà évoqué dans un autre article quelques pistes pour faire des liens avec Twitter. Je vous propose ici une autre méthode expliquée de A à Z avec en plus des beaux dessins pour que vous compreniez bien comment cela fonctionne. Et comme vous êtes particulièrement fan de Perl, chers lecteurs, je vous met en prime le petit script qui me permet d’implémenter la tactique sans effort. Si vous ne savez pas ce qu’est Perl, ce n’est pas bien grave, vous avez toujours la possibilité de le faire en manuel, ou de demander à un autre codeur de vous faire le script en PHP. A noter aussi que j’utilise le génialissime Scrapebox pour faire quelques opérations sur les données que j’obtiens.
Alors voilà, l’idée c’est que vous avez un beau compte Twitter avec des partisans, le vrai french word pour « followers », de plus en plus nombreux. Ces gens, lorsqu’ils ne sont pas des bots programmés par de vilains hackers russes sont plus ou moins intéressés par ce que vous écrivez en 140 lettres.
Dans le profil de vos followers, vous allez parfois trouver une URL mentionnant le site Web de votre aimable lecteur. Si vous êtes un vieux con passionné par la destruction des mauvaises herbes dans l’allée qui mène à votre garage, le nombre de vos followers n’est certainement pas important et vous allez avoir aucune difficulté à noter cette URL sur un postIT dans un fichier Excel.
En revanche, si vous êtes une vraie brune Cannoise ou un habitué des déjeuners à l’Elysée, vous allez immanquablement y passer du temps et rater Corneille et Bernie sur Gulli.
Le petit script Perl ci-dessous va extraire pour vous les noms de tous vos followers, ainsi que l’URL qui y est associé, le tout sous la forme bien pratique de CSV. N’oubliez pas de mettre vos propres clés de développeur, c’est très bien expliqué ici. Le script demande votre ID Twitter comme paramètre.
#!/usr/bin/perl use Net::Twitter; my ($myuser) = @ARGV; unless($ARGV[0]) { print "Usage: perl $0 \n"; exit 1; } # Les clés pour l'API Twitter my $consumer_key = "WWWWWWWWWWWWWWWWW"; my $consumer_secret = "XXXXXXXXXXXXXXX"; my $token = "YYYYYYYYYYYYYYYY""; my $token_secret = "ZZZZZZZZZZZZZZZ"; my $nt = Net::Twitter->new( traits => [qw/OAuth API::REST/], consumer_key => $consumer_key, consumer_secret => $consumer_secret, access_token => $token, access_token_secret => $token_secret, ); my @followers; for (my $cursor = -1, my $r; $cursor; $cursor = $r->{next_cursor} ) { $r = $nt->followers({ screen_name=>$myuser,cursor => $cursor }); push @followers, @{ $r->{users} }; for my $user (@followers) { $a = $user->{"screen_name"}.";".$user->{"url"}."\n"; print $a; } }
Ceci fait, vous faites un peu de tri toujours via l’outil de référence de tout SEO digne de ce nom: Excel.
Vous enlevez les sites qui ne vous intéressent pas, comme par exemple Facebook, LinkedIN, Twitter, etc.
Vous lancez Scrapebox en y injectant toutes vos URL; puis vous cherchez toutes les pages qui sont indexées dans Google. (Commande site: dans le harvester)
Vous exportez toutes les URL ainsi obtenues, et vous les passez dans le Check Links du Comment Poster. Vous mettez l’adresse de votre site Web dans l’URL à vérifier.
A partir des résultats obtenus, on a désormais accès à deux types d’information, passablement précieuses.
Dans un premier temps, on met évidence les endroits où il existe des liens pointant vers notre site, ce qui signifie deux choses:
– que l’on peut y déposer des liens
– que le propriétaire vous a déjà cité, qu’il vous fait donc confiance, qu’en plus il vous suit sur Twitter et qu’en conséquence, s’arranger avec lui ou elle pour faire du backlink de temps en temps, voir même plus souvent ne devrait franchement pas être un problème.
Dans un second temps, on a la liste des gens qui ont un site Web et qui ne vous ont jamais fait de liens. Mais il est fort probable qu’ils ne seront pas réfractaires à l’idée, d’autant plus qu’ils ont déjà crée une relation avec vous via Twitter. Je ne peux donc que vous encouragez à vous rapprocher d’eux pour en discuter.